Le cercle d’or
Une stratégie se compose de 3 éléments :
1. Un idéal à atteindre, une vision (atemporelle) ;
2. Une mission (intemporelle, mais qui peut changer) ;
3. Une stratégie (inscrite dans une temporalité), organisée en objectifs stratégiques et objectifs opérationnels.
Cet ensemble, qui doit être pensé de haut en bas, est soutenu par des valeurs communes et partagées.
Le cercle d’or, tel que le définit Simon Sinek (voir vidéo TED), embrasse ces trois dimensions, mais plus particulièrement celle de la vision, le why :
WHY : pourquoi vous faites ce que vous faites, c’est-à-dire une motivation profonde autre que le profit. Exemple Apple : « Think different », à savoir changer le statut quo du matériel électronique, être disruptif.
HOW : comment le faites-vous, tels que la USP ou les processus. Exemple Apple : matériel électronique design et simple à utiliser.
WHAT : quoi, ce que vous faites. Exemple Apple : du matériel électronique de qualité.
Si la mission est la raison d’être, la vision est la raison d’agir. Elle doit être une source d’inspiration, un idéal inatteignable, un agent de motivation. À la fois étoile polaire et boussole, elle donne la direction et définit l’ADN de l’entreprise. Comme le résume très bien M. Watkins, il s’agit de définir le « pourquoi les gens auraient-ils envie d’en faire plus pour atteindre les buts de l’organisation tels que nous les avons définis ? » (Watkins 2006 : chapitre 7). Ce n’est pas sans rappeler l’histoire des casseurs de pierres…
Pour ce faire, elle est en principe communiquée via un langage évocateur, métaphorique, voire légendaire. Et pour que cette vision soit partagée et mobilisatrice, elle doit être rappelée régulièrement. Le slogan de marque en est très souvent la meilleure illustration.
Le ikigai est peut-être l’outil de plus subtil pour définir la vision de l’entreprise. Le modèle BHAG est aussi un outil utile.
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