La parabole du bon samaritain

par | Déc 28, 2021 | 0 commentaires

« [Un docteur de la loi] dit à Jésus :

– Et qui est mon prochain ?

Jésus reprit la parole :

– Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté.
Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion.
Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.”
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme tombé aux mains des bandits ?

Le docteur de la Loi répondit :

– Celui qui a fait preuve de pitié envers lui.

Jésus lui dit :

– Va, et toi aussi, fais de même. »

Évangile selon saint Luc, chapitre 10, versets 29 à 37 

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Frédéric Lenoir évoque cette parabole dans Socrate, Jésus, Bouddha (2009), pour en tirer un enseignement : « En observant les fidèles de toutes les religions, nous faisons sans peine le constat que la connaissance des Écritures saintes, le lien explicite avec Dieu, l’accomplissement des prières rituelles et des règles religieuses, peuvent sans doute aider le croyant, mais qu’ils ne constituent jamais la garantie d’une conduite exemplaire ni d’une vie bonne. À l’inverse l’absence de religion n’empêchera pas un homme d’être vrai, juste et bon » (Lenoir 2009 : 279-280).

Plus encore, « l’application de la justice doit se faire avec miséricorde, en tenant compte de chaque personne, de son histoire, du contexte, mais aussi de l’intention, de ce qui se passe dans l’intimité de l’âme, que nul ne peut sonder et encore moins condamner de l’extérieur » (Lenoir 2009 : 265).

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