Le chien

par | Déc 21, 2020 | 0 commentaires

« Le caractère enjoué et joyeux d’un chien, son amour inconditionnel et son empressement à célébrer la vie à tout moment contrastent fortement avec l’état intérieur de son propriétaire – déprimé, anxieux, soucieux, perdu dans ses pensées, absent du seul lieu et seul temps qui soient : ici et maintenant. À vivre avec cette personne, comment le chien parvient-il à demeurer si épanoui, si joyeux ? On se le demande bien ! »

(Tolle 2003 : 83)

***

Si tu peux…
Si tu peux commencer ta journée sans caféine,
Si tu peux la terminer sans sédatif pour dormir,
Si tu peux être de bonne humeur sachant ignorer tes maux et tes douleurs,
Si tu peux ne jamais te plaindre et ennuyer les autres avec tes problèmes,
Si tu peux comprendre quand ceux qui t’aiment sont trop occupés pour te donner de leur temps,
Si tu peux accepter qu’on te blâme pour une faute non commise,
Si tu peux croire qu’on prendra soin de toi jusqu’à la fin de ta vie,
Si tu peux accepter toutes les critiques sans jamais te rebiffer,
Si tu peux endurer la grossièreté de certaines gens sans jamais les corriger,
Si tu peux faire face à la vie sans jamais mentir ou décevoir,
Si tu peux te détendre sans jamais prendre une goutte d’alcool,
Si tu peux dire très honnêtement, du plus profond de ton cœur, que tu n’as aucun préjugé contre les gens âgés, les différentes races, les religions ou les identités sexuelles,
Si tu peux manger la même nourriture chaque jour et en être heureux,
Si tu peux aimer sans condition, sans rien attendre en retour,
Et bien mon ami, tu dois être un chien.

Méditation tirée du programme Petit Bambou Corps et santé,
de Juliette Blanche.

Commentaire

Cette courte observation et cette brève méditation, qui s’ouvrent plus largement sur la nature, sont un plaidoyer de l’instant présent : « Nous nous sommes perdus dans l’action, la pensée, le souvenir, l’anticipation – dans un labyrinthe complexe et un monde de problèmes. Nous avons oublié ce que les pierres, les plantes et les animaux savent encore. Nous avons oublié comment être calmes, nous-mêmes, être là où se trouve la vie : ici et maintenant. » (Tolle 2003 : 81).
La nature, les arbres, les montagnes et les lacs ne l’ont pas oublié : ils ont traversé les tempêtes et les sécheresses ; ils nous ont vus naître et mourir ; ils demeurent là, tournés sans inquiétude vers la vie, tel un arbrisseau.

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