Le vieil homme

« Un vieil homme à l’apparence misérable, mendiant sa vie, s’avançait dans les rues d’une ville. Personne ne lui prêtait attention. Un passant lui dit avec mépris :
– Que fais-tu ici ? Tu vois bien que personne ne te connaît.
L’homme pauvre regarda calmement le passant et lui répondit :
– Que m’importe ? Je me connais moi-même, et cela me suffit. C’est le contraire qui serait une horreur : que tous me connaissant, et que je m’ignore »

(Lenoir 2012 : 74-75)

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Dans L’âme du monde, Frédéric Lenoir souligne cette importance de se connaître soi-même, qui n’est pas sans rappeler les propos de Gandhi : « Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait 10 fois le tour du monde. Mais celui qui a fait 1 seule fois le tour de lui-même ».
Qu’est-ce qui nous fait peur ? Avons-nous peur de mourir ? Qu’est-ce qui nous met en colère, et pourquoi ? Quel est notre rapport à l’argent ? Avons-nous des blessures profondes ? Quel est notre rapport à l’ego ? Quelle est notre vocation ? Qu’est-ce qui ferait notre bonheur ?
Faire le tour de soi-même, telle serait ainsi la leçon de cette histoire : « Le plus grand voyageur est celui qui a su faire une fois le tour de lui-même » (Confucius). Car « quand on ne se connaît pas, on laisse nos illusions diriger notre vie » (Gounelle 2014 : 81).