La voie de la liberté personnelle

Pour Don Miguel Ruiz (Les quatre accords toltèques, 2005), le bonheur comme la souffrance sont le résultat d’un choix (Ruiz 2005 : 113). Et les quatre accords toltèques peuvent libérer des carcans qui rendent malheureux :
1. Que votre parole soit impeccable
– Avoir des paroles positives, sans juger, ni positivement, ni négativement ;
– Ne pas médire, blesser volontairement, injurier, critiquer autrui ou soi-même ;
– Ne pas chercher des alliances dans la médisance ;
– Parler avec intégrité ;
– Parler peu, mais bien ;
– Défendre les absents, ou cas échéant se taire ;
– Dire ce que l’on pense et faire ce que l’on dit.
2. Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle
– Accepter les personnes sans jugement, car leurs actes sont le reflet de leur réalité, de leurs peurs, de leurs frustrations, de leurs colères… ;
– Éviter tout jugement sur les événements, qu’ils soient positifs ou négatifs ;
– Accueillir les critiques, les médisances et les insultes, car elles appartiennent aux autres ;
– Exprimer ses désirs : oser dire oui ou non, sans culpabilité ;
– Cultiver un amour inconditionnel.
3. Ne faites pas de suppositions
– Poser des questions ;
– Écouter intensément ;
– Ne pas faire d’hypothèses, auxquelles on finit par les croire ;
– Se défaire de son prisme de croyances et de préjugés : la réalité n’existe pas.
4. Faites toujours de votre mieux
– Appliquer de son mieux les trois premiers accords toltèques ;
– Remplacer « Je dois faire ceci » par « Je peux faire ceci » ;
– Accepter d’être constamment perfectible et de pouvoir faire des erreurs ;
– Ne pas se blâmer et continuer à faire de son mieux ;
– Et ce qui est vrai pour soi l’est aussi pour les autres : ils font de leur mieux;
– Vivre l’instant présent, sans ressasser le passé et redouter l’avenir.
Ces quatre accords passés avec soi-même permettraient de « ne plus être les victimes sans défense de ses propres émotions incongrues et du poison émotionnel d’autrui » (Ruiz 2005 : 95), voie du bonheur.
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