Les 7 habitudes

par | Juin 6, 2020 | 0 commentaires

Références:

Stephen R. Covey

Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent : le livre qui va changer votre vie

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2005

Résumé

Ouvrage culte de la réussite professionnelle, ce livre concerne en vérité l’ensemble des aspects de la vie. L’auteur y définit six principales habitudes – trois tournées vers l’intérieur (liberté de choix, objectifs et action) et trois tournées vers l’extérieur (respect, compréhension et créativité) –, complétées par une septième habitude, qui invite à « aiguiser ses facultés ». Le tout est synthétisé dans le présent schéma.

Ces sept habitudes seraient autant de principes qui gouverneraient notre vie et détermineraient notre efficacité organisationnelle, tout en évitant nombre de pratiques parasites (2005 : 12-20), parmi lesquelles :

– La peur de l’échec, la perte d’espoir et au contraire le développement de la résilience
– L’impatience : « la culture de la carte de crédit »
– Le rejet de ses responsabilités et la victimisation
– Le déséquilibre entre vie privée et vie professionnelle
– L’égoïsme
– Le manque d’écoute 
– La mauvaise gestion des conflits

À ces pratiques parasites s’ajouterait encore une forme de propension à l’immobilisme personnel : sans mise en application et développement de ces sept habitudes, pas de changement…

Pour introduire ces 7 habitudes, l’auteur part du constat selon lequel « […] notre vision du monde induit notre comportement » (2005 : 31) :

Si nous voulons réaliser des changements minimes dans notre vie, il nous suffit peut-être de nous pencher sur nos idées et nos comportements. En revanche, si nous recherchons des changements significatifs, il nous faut travailler sur nos représentations du monde, sur nos paradigmes. (2005 : 49)

L’auteur ajoute que l’élément central de l’ouvrage porte sur le fait d’inverser notre fonctionnement, qui va habituellement de l’extérieur vers l’intérieur, pour le convertir de l’intérieur vers l’extérieur :

Chacun […] reste convaincu que le problème se trouve chez l’autre et que si seulement « ils » (c’est-à-dire les autres) « s’amélioreraient », voire « disparaissaient », tous les problèmes se résoudraient instantanément. Passer de ce paradigme à son inverse, « de l’intérieur vers l’extérieur », représente pour beaucoup un bouleversement considérable. (2005 : 65-67)

Cette inversion se traduit par un changement de nombreuses habitudes enracinées au fil des ans :

Briser les habitudes profondément ancrées (le retard, l’impatience, la tendance à la médisance, l’égoïsme) requiert beaucoup plus que de la volonté ou de minimes changements dans notre vie. Le « décollage » demande un effort considérable. (2005 : 70)

Aux 7 habitudes et au paradigme de l’intérieur vers l’extérieur, l’auteur ajoute encore l’échelle de la maturité. De la dépendance, qui s’exprime par le paradigme du « vous », on passe à l’indépendance, qui s’exprime par le paradigme du « je », via les victoires d’ordre privé (liberté de choix, objectifs et action) ; de l’indépendance, on passe à l’interdépendance, qui s’exprime par le paradigme du « nous », via les victoires publiques (respect, compréhension et créativité).

Or, il s’agit de ne pas se tromper, en particulier dans une société qui cultive l’indépendance et l’individualisme : « Comprenant mal le concept d’interdépendance, la plupart des gens lui trouvent un arrière-goût de dépendance. […] Une vraie indépendance donne la force d’agir au lieu de se laisser guider. Elle nous libère de la dépendance vis-à-vis des circonstances ou des gens » (2005 : 75).

En ce sens, les 7 habitudes sont pensées dans un ordre croissant : « L’interdépendance est réservée aux individus déjà indépendants. Les autres ne disposent pas d’une force intérieure suffisante pour y accéder, ils ne possèdent pas assez d’“eux-mêmes”. […] C’est pourquoi les habitudes 1, 2 et 3 […] traiterons de la maîtrise de soi. […] Les victoires intérieures précèdent les victoires publiques » (2005 : 76).
L’introduction définit enfin l’efficacité, comme étant l’équilibre P/CP entre la production (P), et le maintien de la capacité de production (CP), qui s’applique tant aux biens matériels qu’aux biens financiers ou à la santé.

Habitude 1. Soyez proactifs
La première habitude souligne une forme de déterminisme social, qui conduit à répondre mécaniquement à des stimuli et à être tributaire des circonstances. A contrario, l’auteur évoque la vie de Viktor Frankl et souligne la possibilité de dépasser ce fonctionnement stimulus-réponse pour privilégier le libre arbitre.
Or, le libre arbitre permet de choisir consciemment quelle réponse on souhaite donner à un événement ou un environnement :

La faculté de subordonner une impulsion à une valeur constitue l’essence même de l’individu proactif. Les réactifs se laissent piloter par leurs impressions, les circonstances, les conditions, l’environnement. Les proactifs se dirigent en fonction de valeurs auxquelles ils ont sérieusement réfléchi, qu’ils ont sélectionnées, et qui sont devenues des valeurs internes.
[…] Mais, tant qu’un individu n’a pas eu la force de se dire honnêtement qu’il est aujourd’hui ce qu’il est à cause des choix qu’il a faits hier, et tant qu’il ne s’en persuade pas profondément, alors il se trouve dans l’incapacité de choisir autre chose. (2005 : 101-102)

Il s’oppose au triangle infernal de Karpman, où on s’enlise délicieusement dans un rôle de victime : « Ce n’est pas ce qui nous arrive, mais la façon dont nous y répondons, qui nous fait mal » (2005 : 103). Pour S. Covey, face à un événement ou un environnement, deux attitudes sont donc possibles, la réactivité ou la proactivité. Et fondamentalement, les 7 habitudes dépendent d’abord du développement d’une double capacité :

– penser et agir de manière proactive, en créant un espace de liberté (créative) entre stimulus et réponse ;
– clairement distinguer ce qui relève de son cercle de contraintes et ce qui relève de son cercle d’influence.

Habitude n°2 : Sachez dès le départ où vous voulez aller
La deuxième habitude est une démarche intérieure visant à poser ses objectifs, allant des objectifs quotidiens aux objectifs de vie. L’auteur invite à visualiser son propre décès, et à imaginer ce que l’on souhaiterait avoir réalisé (réalisations) et ce que l’on souhaiterait que les autres disent de nous (valeurs).
Cette habitude est directement liée à la proactivité : s’agit-il de réagir aux événements et opportunités, ou de créer son propre univers, sur la base de valeurs et d’objectifs consciemment élaborés et qui tiennent compte de l’évolution de l’environnement ? S. Covey cite à propos Peter Drucker et Warren Bennis (2005 : 138) : « Gérer, c’est faire les choses comme il faut ; diriger, c’est faire ce qu’il faut », ce qui renvoie à l’attitude 3, qui consiste à prioriser ses objectifs.
L’auteur met ainsi l’accent sur l’importance de ses valeurs profondes, de son « credo personnel » et de son « énoncé de mission personnel » (2005 : 145), de son « axe des principes » (2005 : 169), sur lesquels va reposer la fixation des objectifs et leur priorisation (objet de la troisième habitude). À titre d’exemple, se fixer pour objectif de gagner de l’argent ou de passer sa vie avec la même personne ne sont pas des objectifs dans la mesure où ils ne permettent pas de se réaliser ; en revanche, ils peuvent être un moyen pour atteindre son « énoncé de mission personnel » (2005 : 145).
En conclusion, l’habitude 1 dit : « Vous êtes le programmeur » ; l’habitude 2 dit : « Écrivez le programme » (2005 : 180).

Habitude n°3 : Donnez la priorité aux priorités
Après avoir dressé la liste de tous les objectifs et projets, qu’ils soient personnels, privés ou professionnels, il s’agit de les prioriser : mettre les gros cailloux avant les grains de sable.
Dans le cas contraire, les objectifs et projets importants encourent le risque d’être sacrifiés sur l’autel de l’urgence futile : nombreux sont ceux qui passent plus de temps à planifier leurs vacances qu’à planifier leur vie. De même, l’auteur attire l’attention sur l’importance de garder l’équilibre P/CP, c’est-à-dire de ne pas investir tous ses efforts uniquement dans la production (P) ou uniquement dans la capacité de production (CP). Enfin, si trop objectifs sont fixés et non priorisés, le risque est fort d’être tétanisé et de finalement ne rien faire : la procrastination guette.
Avec la priorisation, on passe ainsi de la dépendance et l’indépendance : c’est la victoire privée.

Habitude n°4 : Pensez gagnant/gagnant
La quatrième habitude symbolise le passant de l’indépendance vers l’interdépendance :

L’interdépendance et bien plus difficile que l’indépendance. Pour privilégier l’intérêt commun au lieu de chercher à dominer l’autre, pour tenter de comprendre quand tout, en vous, veut d’abord se faire comprendre, pour chercher une troisième voie plutôt que la solution facile du compromis, il faut vraiment beaucoup d’indépendance mentale affective. (2005 : 433)

L’auteur rappelle ainsi les différentes formes de « relations humaines » (2005 : 280), soulignant au passage que les relations humaines basées sur la compétition et les rapports de forces ne conduisent pas à une réussite durable :

– Gagnant/gagnant
– Gagnant/perdant
– Perdant/gagnant
– Perdant/perdant
– Gagnant
– Tout ou rien

« Le bon choix dépend […] de la réalité rencontrée. Toute la difficulté consiste à reconnaître la réalité de manière précise et à ne pas se réfugier toujours dans un de ces modèles. La plupart des situations qu’offre la vie reposent cependant sur l’interdépendance. Gagner ensemble constitue alors la seule solution viable. » (2005 : 287-288). Ainsi, le mode « gagnant/gagnant », que l’on retrouve dans Comment réussir une négociation, semble être au cœur du dispositif : « Penser « gagnant/gagnant » revient à acquérir l’habitude nécessaire pour nous diriger dans nos relations avec autrui » (2005 : 289).
Cependant, le choix de l’un de ces modèles ne doit pas se faire aux dépends de principes comme l’empathie, la prévenance, l’écoute, l’intégrité ou encore la capacité à reconnaître ses erreurs… L’auteur observe ainsi que « courage et respect d’autrui sont deux qualités requises pour pouvoir gagner ensemble, pour pouvoir écouter, comprendre et aussi confronter mes idées à celle de mon entourage » (2005 : 292) :

La maturité d’une personne rend compte de l’équilibre entre son courage et sa prévenance envers autrui. Quelqu’un qui peut exprimer ses sentiments et ses plus profondes convictions tout en respectant ceux des autres peut être considéré comme une personne mûre.
[…] Nombreux sont ceux qui pensent qu’on ne peut être compréhensif et ferme à la fois. Pourtant, pour gagner ensemble vous devez vous montrer aimable envers les autres, sans vous avilir pour autant. Vous devez avoir confiance, respecter autrui, être sensible à ses opinions, mais ne pas reculer devant elles. Là se trouve l’essence de ce principe. (2005 : 291)

Ainsi, penser « gagnant/gagnant » nécessite d’interroger son rapport aux autres, articulant respect envers les autres et courage envers soi-même, permettant finalement une influence mutuelle et des bénéfices communs. À titre d’exemple, dans une relation à l’autre, on est créditeur par l’écoute ou la reconnaissance qu’on lui prête ; on est débiteur par la malhonnêteté ou le mensonge. La relation devient débitrice, et donc plus compliquée, lorsqu’on fait plus de retraits que de crédits.

Habitude n°5 : Cherchez d’abord à comprendre, puis à être compris
La cinquième habitude pose les fondements de la communication interpersonnelle : « […] La plupart du temps, nous essayons d’abord de nous faire comprendre. Nous écoutons trop souvent dans l’intention de pouvoir ensuite répondre : nous parlons ou nous nous préparons à parler » (2005 : 313).
Et aux oreilles, S. Covey ajoute le cœur, par l’écoute empathique (différente d’une écoute qui se voudrait sympathique) : « Il faut véritablement se mettre à la place de l’interlocuteur pour le comprendre. […] Il nous faut donc écouter avec nos oreilles mais aussi et surtout avec nos yeux et notre cœur » (2005 : 314-315).
L’auteur ajoute qu’une erreur très fréquente est d’écouter à travers son propre prisme de croyances et de préjugés : « Nous écoutons généralement nous basant sur notre propre vécu, notre propre cadre de référence » (2005 : 319). La méthode qu’il propose est en cela très proche de la théorie U d’Otto Scharmer.
Un élément mérite tout particulièrement d’être souligné. Très souvent, une conversation qui commence de manière assez rationnelle glisse peu à peu vers une joute oratoire, avec pour objectif inconscient « d’avoir raison ». Or, un indice fréquent est le glissement du rationnel vers l’irrationnel. Il en va de même lorsqu’un échange rationnel glisse peu à peu vers l’émotionnel : « Tant que la réponse est logique, le père peut continuer à poser des questions et donner des conseils. Dès que le discours devient plus affectif, il lui faut, au contraire, se concentrer uniquement sur l’écoute » (2005 : 327). Et l’ensemble des dimensions de la communication doivent être prises en compte, en particulier le langage non verbal (proxémique et kinésique).
La deuxième facette de cette habitude, après avoir écouté, et celle de savoir se faire comprendre : « Comprendre exige que l’on respecte son interlocuteur ; se faire comprendre requiert du courage » (2005 : 331). Se basant sur le triptyque aristotélicien éthos-pathos-logos, l’auteur prêche une communication claire : « Lorsque vous réussissez à exprimer vos idées de manière claire, précise, visuelle et que vous les restituez dans un contexte plus général (les paradigmes et les préoccupations de votre entourage), vous augmentez votre crédibilité » (2005 : 332).
L’habitude 5 souligne donc l’importance de la communication interpersonnelle, qui pourrait être résumée par une phrase attribuée à Confucius : « Si l’homme a deux oreilles et une bouche, c’est pour écouter deux fois plus qu’il ne parle », le cœur en plus…

Habitude n°6 : Profitez de la synergie
En introduction à cette sixième habitude, l’auteur considère que la synergie « constitue l’essence du leadership » et « catalyse, unifie, et libère le potentiel de chacun » (2005 : 341), pour créer de nouvelles possibilités.
Suite logique des habitudes 4 et 5, elle tend à chercher la solution gagnante (gagnant/gagnant) pour tous, à débusquer une solution synergique : le principe est simple, à savoir qu’à plusieurs, la solution produite est meilleure que les solutions individuelles juxtaposées. De là l’équitation : son idée + l’idée de l’autre = 3 idées.
Si la recherche d’une solution synergique s’articule autour du principe gagnant/gagnant et de l’écoute, elle nécessite aussi de manière sous-jacente une confiance mutuelle et une volonté de coopération (2005 :349). Tout comme en Holacracy, dont le principe sous-jacent est précisément de bénéficier du potentiel de chacun, il ne s’agit pas de basculer dans le compromis : le but n’est pas d’imposer son point de vue par la force (rhétorique, psychologique, hiérarchique ou encore musculaire), mais bien de rechercher collectivement une solution++. Cela présuppose un décentrage de soi, mais aussi une nécessaire humilité pour reconnaître les limites de ses propres perceptions, tel un aveugle parmi d’autres, « décodant » un éléphant. La synergie va donc au-delà du compromis, pour chercher une solution dans l’intérêt de toutes les parties et amplifiant les solutions prises individuellement : « Si vous vous apercevez que vous n’envisagez que deux solutions, la vôtre est la « mauvaise », il est temps de commencer à réfléchir pour trouver une solution meilleure, un juste milieu » (2005 : 362). Cela conduit irrémédiablement à une victoire publique…

Habitude n°7 : Aiguisez vos facultés
Cette dernière habitude est basée sur quatre dimensions, qu’il s’agit de cultiver de manière équilibrée : le physique, le mental, le social et le spirituel.

Ces quatre dimensions s’appliquent à tous les aspects de la vie :

L’aspect physique comprend notamment des exercices physiques réguliers, une alimentation équilibrée, une hydratation constante et une respiration consciente. La discipline, ici comme pour l’ensemble des sept habitudes, est déterminante.

L’aspect spirituel regroupe son propre système de valeurs, sur lequel il s’agit de prendre le temps de penser, à travers par exemple la méditation, et plus largement à partir de toutes formes de prises de recul…. On retrouve également une dimension centrale de l’habitude 2, à savoir les objectifs de vie.

L’aspect mental se focalise sur son développement intellectuel, invitant à sacrifier quelques heures passées devant la télévision à se former. On retrouve cette idée par exemple dans The 5 AM Club. Ainsi, la sécurité économique ne proviendrait pas de la préservation d’un poste occupé, mais de sa capacité de production et de son réseau, deux dimensions incontournables pour maintenir sur le long terme son employabilité.

L’aspect socio-émotionnel invite finalement à aiguiser les habitudes 4 à 6, en prenant véritablement le temps d’écouter (https://penser.ch/modele11/) ou encore en se mettant au service des autres avec altruisme, évitant jugement, effet pygmalion, égocentrisme

Un bon moyen pour cultiver cette septième habitude de manière régulière, constante et équilibrée, qui finalement renouvèle les six premières habitudes, consiste à lister, par écrit, des actions concrètes, qui permettent d’aiguiser ses facultés dans les quatre domaines clés : 

Domaines Actions concrètes  Contre-arguments humoristiques
Physique Réduire sa consommation de café ; courir 2 x par semaine ; prendre une douche froide par semaine…

1 heure de sport « Pas le temps » -> 1 heure de télé « On n’est qu’à la moitié »

Nourriture saine (100$) « Trop cher » -> RDV au restau (100$) « Raisonnable »

Mental Lire un livre par mois ; consacrer 10 minutes par jour à passer en revue ses priorités (habitude 3) ; planifier un jour de formation continue par année…

Coaching (200$) « Absurde » -> Shopping (200$) « Des promos ! »

Formation (850$) « Très cher » ->
Tatouage (850$) « C’est le prix »

Social Identifier un service rendu par jour ; développer une activité bénévole ; manger une fois par mois avec une personne que l’on apprécie moins, et prendre le temps de bien l’écouter…

Boire une bière devant un match de foot « Une bénédiction » -> Passer voir sa maman à l’EMS « Une sinécure »

Préparer sa réponse « C’est anticiper » -> Comprendre l’autre « C’est déjà fait »

Spirituel Dresser une liste des valeurs auxquels on souhaite rester fidèle (habitude 2) ; méditer au quotidien…

Bilan de carrière (1500$) « Inutile » -> Partir en vacances (1500$) « Une nécessité »

10 minutes de méditation « J’ai trop à faire » -> 30 minutes sur Facebook « Le temps passe si vite »

Et ces quatre dimensions, qui s’appliquent à tous les aspects de la vie, sont aussi vrais au sein d’une organisation : « L’aspect physique correspond au contexte économique ; l’aspect social, à la manière dont on traite le personnel ; l’aspect mental est intellectuel, à la manière dont on développe et utilise les capacités des individus ; et l’aspect spirituel correspond au fonctionnement de l’entreprise, à sa contribution à la vie » (2005 : 369-370 ; 384).

La boucle est bouclée
Tout commence avec la proactivité : « Il existe un espace entre stimulus et réponse, et de la façon dont nous utilisons cet espace dépend notre progrès et notre bonheur » (2005 : 394). En prenant du recul et en analysant les stimuli, il devient possible de choisir ses réponses. Ainsi, une mouche, qui nous tourne autour, peut nous agacer ; en prenant du recul, elle peut soudainement devenir une présence amicale…
Développer ces 7 habitudes conduit à se poser une multitude de questions qui, irrémédiablement, conduisent à des réactions, à des attitudes et à des réponses différentes :

S’agit-il d’un dépôt de retrait ? Est-ce une attitude réactive ou proactive ? Sommes-nous dans la synergie ou dans le compromis ? Sommes-nous dans le gagnant/gagnant, le gagnant/perdant ou perdant/gagnant ? Accordons-nous la priorité aux priorités ? Cela consiste-t-il à envisager la fin ou les moyens ? (2005 : 434)

Finalement, ces 7 habitudes ne sont pas des recettes miracles ; elles sont un chemin qui demande un changement en profondeur, pétri de discipline et d’humilité, pour tendre vers… ces 7 habitudes.

Pour en savoir plus :
Covey, Stephen R., 2005 : Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent, J’ai lu.
Habitude 1. La proactivité
Habitude 2. Les objectifs
Habitude 3. Les priorités
Habitude 4. Le gagnant/gagnant
Habitude 5. L’écoute empathique
Habitude 6. Les synergies
Habitude 7. Développer ses facultés

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